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Critiques Cinéma
18 septembre 2006

Nocturne Indien, 1989, Alain Corneau

nocturne_indien

Fiche Technique
:

Film français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h50
Scénario : Alain Corneau, Louis Gardel
Directeur de la photographie : Yves Angelo
Avec Jean-Hugues Anglade ( Rossignol/Xavier ), Clémenine Célarié ( Christine )...

Synopsis : Un jeune homme arrive un jour a Bombay. Il part a la recherche d'un ami qui a vécu quelque temps dans cette ville pour disparaitre sans laisser de traces. Au cours de son enquête, il va rencontrer d'étranges personnages et pénétrer un pays qui le fascine. (Allociné.fr)

Mon avis : Un voyage au coeur de l'Inde

On pourrait qualifier ce film de "voyage filmographie" tant le scénario est un prétexte pour parcourir le pays indien dans tous ses états en nous présentant aussi bien ses meilleurs côté que les pires. Après une entrée en matière plutôt délicate dans laquelle on voit un homme perdu, plongé dans des coutumes qui l'enfoncent dans ce sentiment de liberté, d'indépendance totale. Malgré une interprétation touchante de Jean-Hugues Anglade, on a du mal à entrer dans l'ambiance du film qui nous laisse un peu au dépourvu. Peut-être est-ce justement le but, de nous assimiler au personnage afin qu'on ait le sentiment d'être en terre inconnue. La mise en scène statique ( souvent monotone ) a l'avantage de nous mener au rythme du personnage principal, toujours axé sur le fait qu'il se retrouve dans un pays inconnu à la recherche de son ami. C'est après quelques longues minutes que l'on peut véritablement pénétrer dans l'esprit du film. Un film construit sur le principe d'une quête initatique ou le protagoniste rencontre divers personnages qui lui permettront d'en apprendre plus quant à son objectif. Un système répétitif dans le sens où chaque rencontre donne lieu à une longue conversation qui aboutit sur une séparation ; personnages qu'on ne revoit plus par la suite.
L'ambiance indienne est toutefois parfaitement restranscrite notamment grace aux acteurs typiques charismatiques ( la visite de l'hopital avec le médecin, le littéraire ). On regrettera la présence tardive de Clémentine Célarié ( même si le schéma de base du film ainsi respectée ) qui nous offre un dénouement plutôt original. Même si ce n'est pas une grande surprise, on comprend au fur et à mesure que le film avance de la véritable nature de l'ami en question. La scène du repas est nettement la meilleure du film, tant par les dialogues et l'intrigue non-excessive mais tout aussi iterressante, que par le couple d'acteurs attendrissant.

Malgré quelques longueurs durant la première partie du film surtout, on passe de jolis moments ( même si parfois rudes ) en compagnie de ce pays. Jean-Hugues Anglade joue ici un rôle sentimental et hautement intérieur et continue sa belle lancée après 37°2 le matin ( 1985, Jean-Jacques Beineix ). Une expérience mélodieuse oscillant entre drame solitaire et quête d'un soir, à voir si vous êtes amateur de Corneau.

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